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Découverte d'Oslo en sortant du métro. Il fait gris.
Il est bientôt midi, nous sommes mardi et la ville semble déserte.
Il y a peu de voitures, péage oblige, mais où sont les piétons ?

Oslo n'est pas réputée pour la beauté de ses monuments.
A gauche, la cathédrale a l'aspect d'une église de province.
A droite, l'hôtel de ville (Râdhuset).
Rien de bien enthousiasmant, avouons-le..
Le Rhâdhuset a la faveur des touristes.
C'est dans ce vaste hall de gare qu'on attribue le prix Nobel de la paix.
Beaucoup d' Asiatiques. Des Chinois?.. Sur le mur de gauche, une fresque retrace les souffrances des Norvégiens pendant l'occupation nazie.
Peu de véhicules entrent et sortent du centre, en raison du péage urbain.
Le réseau de transport en commun est remarquable
On trouve dans les rues des bornes publiques pour voitures électriques...
Ici, cependant, le système semble un peu "bricolé"...
LE chef d'oeuvre architectural d'Oslo, c'est son opéra (Norske Opera).
Une série de volumes imbriqués et un immense plan incliné de marbre.
qui descend en pente douce jusqu'à la mer
et que l'on peut gravir. Une réussite.
Vue du haut du plan incliné, on dirait une grosse barque
en train de sombrer.
Sous un autre angle, la sculpture semble se redresser.
Intéressant jeu de miroirs.
Manifestement, les Osloïtes adorent les terrasses de café.
Il y en partout dans le centre dès qu'on peut disposer quelques parasols (ou plutôt parapluies !)...
Mais ce n'est pas la pluie qui va décourager la clientèle.
Avant scène ou envers du décor ?
J'ai vu beaucoup de mendiants, de batteleurs, de vendeurs à la sauvette...et de junkies.
Pas de quoi étonner le visiteur français
mais manifestement, en Norvège, tout le monde n'est pas roi du pétrole.
En ville, on trouve partout d'énormes sculptures. L'artiste norvégien le plus célèbre est Vigeland, surnommé par les envieux "le Rodin du Néanderthal".
Les Osloïtes trouvent ce sobriquet injuste et méchant.
Méchant oui, injuste, peut-être pas...
A l'autre bout de la rue piétonne, le parlement.
vu, ici, de l'arrière.
La rue Karls Johansgate conduit ensuite vers le palais royal.
Une partie du port est située derrière l'hôtel de ville. Apparemment, cette zone n'a qu'une activité touristique.
Quelques ferries et une dizaine de vieux gréements proposent des promenades dans le fjord.
Face au parlement, à l'autre bout de la perpective, le palais royal. D'ordinaire, je déteste ce genre de lieu et de photo.
Mais cette résidence est une exception car l'apparence est trompeuse.
Tout est public aux alentours : parcs, allées, jusque sous les fenêtres.
A Oslo, ce sont les musées qui méritent le plus d'attention. Dans le Munch Museet, par ailleurs sans surprise, remarquable série lithographique de l'alpha et l'oméga", parodie destructrice du mythe d'Adam et Eve.
Le dernier tableau représente les enfants et les animaux fêtant la mort du père.
Peut-être plus intéressant que le Munch (prononcer Mounk) Museet, la Galerie Nationale présente de très nombreuses toiles norvégiennes et européennes et une autre salle Munch...
qui comporte 16 peintures, dont cet autoportrait.
Autre musée à voir : le Musée National des Arts décoratifs. C'est évidemment la période contemporaine qui est la plus intéressante, de "l'art déco" jusqu'à nos jours. Ici des objets de la période "post moderniste".
Intéressants débats artistiques mais que de "néo", de"contre" et de "post" !
Retour au bercail...
Tiresias est garé à Sognvann, en pleine nature, hors péage
et à un quart d'heure du centre en métro (ligne directe).
Photos de Norvège : Première série : Arrivée à Oslo