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Gyumri est la deuxième ville d'Arménie.
Avant la révolution russe, elle s'appelait Alexandrapol,
du nom de l'épouse du Tsar Nicolas II.
Située à 50 kilomètres de la frontière géorgienne, c'est la capitale du Nord.
La ville ne s'est toujours pas remise du séisme de 1988.
A gauche, dans le centre ville, reconstruction en cours de l'église du Saint Signe. Charles Aznavour, qui a oeuvré pour rassembler des aides et des fonds est honoré ici comme un grand homme (un peu trop grand ?..)
Quant à la vieille ville, 25 ans après, elle attend toujours sa restauration.
Les rues sont désertes et les édifices vides.
Heureusement, Armen, notre guide, nous montrera les rares vestiges de l'avant séisme.
Ce qui ne s'est pas écroulé est gravement endommagé.
Visiblement, la réhabilitation de la partie historique n'est pas une priorité. Les habitants eux-mêmes ne sont pas tous relogés.
Armen, âgé de 4 mois en 1988, habite toujours dans un container en 2014.
Non loin de Gyumri, le monastère de Marmachen, niché tout au fond d'un petit vallon. Une oasis de verdure au bord d'une rivière.
Tout autour, un paysage semi désertique.
La campagne aux alentours de Gyumri, aride et sauvage,
est dominée par les pointes du mont Aragatz.
Nous sommes en route pour Artik.
Partout, on trouve des édifices délabrés, Etaient-ils déjà en ruine avant 1988 ou est-ce le séisme qui les a mis à bas ?
A gauche, l'église d'Artik, à droite celle d'Ererourk.
En bas, une partie du village d'Artik.
A l'Est d'Artik, sur un éperon rocheux,
le monastère d'Harich surplombe une rivière à sec.
Le site est exceptionnel, tout comme l'architecture de l'église principale,
dédiée à la Sainte Mère de Dieu (Sourp Asdvadzazine).
L'église présente des influences diverses. Son tympan est de style très oriental alors que son plafond à stalactictes rappelle les sanctuaires rupestres et troglodytes des origines du monachisme.
En Arménie, pas d'iconostase : le choeur est fermé d'un simple rideau.
En contrebas du monastère, dans le lit de la rivière, une minuscule chapelle est comme posée sur un bloc de rochers en équilibre.
L'ensemble fait penser aux cheminées de fée de Cappadoce
prisées des moines stylites
Ceci n'est pas le site d'un stade gréc mais une carrière.
En face du monastère, de l'autre côté du ravin, on extrait et on découpe les blocs de pierre volcanique qui, depuis l'antiquité, donnent aux monuments arméniens cette couleur et cette chaleur si particulières.
Ani, si chère au coeur des Arméniens !
C'est une des anciennes capitales du royaume, la cité des 1001 églises, dont les bâtisseurs, du IX° au XI° siècle ont fait école jusqu'à Constantinople.
Mais aujourd'hui, le panneau indique une direction, pas une destination...
En effet, Ani est aujourd'hui en Turquie, toute proche, mais de l'autre côté de la gorge qui coupe le plateau, inaccessible depuis l'Arménie.
Nous avons eu la chance d'être invités à pénétrer dans le no mans'land.
Du bord de la gorge, on peut voir les vestiges de la ville.
En principe, la ville ne peut se visiter que de Turquie mais c'est sans doute du côté arménien qu'on a la meilleure vue : un plan d'ensemble de qui reste de la forteresse et des églises.
En arrière plan, un village turc et le minaret de sa mosquée.
Les églises restant debout sont posées devant nous, comme des legos, sur l'autre rive du plateau. Nous sommes restés longtemps détailler chaque édifice, avec l'aide de nos guides arméniens. Ici, en gros plan, la cathédrale Asdvadzazine, du Xème siècle, oeuvre du célèbre architecte Tiridate.
C'était une journée que nous avons eu beaucoup de chance de vivre.
Mais ce qui nous a ému et que nous retiendrons, c'est la tristesse et l'émotion des Arméniens regardant de loin leur capitale perdue et la terre dont ils ont été chassés.
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Arménie : photos de Gyumri à Ani